Disons en préambule, que ce document CROPSAV est assez bien fait en regard d’une réglementation fluctuante qui veut laisser aux collectivités locales une part d’initiative qu’elles ont bien du mal à prendre.

Pour les propriétaires de palmiers c’est plus que déconcertant. La lutte est obligatoire sauf que dans les secteurs les plus concernés, on y a renoncé !!

Nous vous conseillons de feuilleter le ppt partiel pour constater :

– que la surveillance reste obligatoire au niveau national avec obligation déclarative mairie ou SRAL. Impact # 0. En effet, la photo d’illustration présente un palmier qui n’a plus aucune chance d’être sauvé par une opération d’assainissement mécanique ce qui est pourtant le fondement espéré de l’obligation de surveillance. Au-delà, il s’agit simplement d’une gestion de déchets qui reste essentielle mais qui sur le terrain elle n’est pas appliquée du tout !

– que le droit commun pour les communes PACA & Occitanie est la suppression de l’obligation de traitement préventif , mauvais fondement de l’arrêté du 25 juin 2019. La puissance publique a jeté l’éponge devant l’ampleur d’un phénomène qu’elle pense ne pouvoir maîtriser.

– la loi de LABBÉ interdit l’usage de l’injection d’EMAB endothérapie dans toutes les zones JEVI c’est-à-dire tout ce qui n’est pas considéré comme zone agricole se renseigner en mairiesauf après assainissement mécanique. c’est-à-dire sur un palmier très infecté .

Selon nous c’est un quasi non-sens car le palmier assaini a besoin de toutes ses ressources pour espérer un redémarrage du bourgeon apical qui est l’organe malade. On ignore la vitesse d’acheminement de la molécule létale dans un palmier de plusieurs mêtres de stipe. Quatre injections de 30 cm de profondeur peuvent le fatiguer. Nous serions plutôt tenter de lui laisser sa chance en nous contentant d’un traitement surtout fongicide et la mise en place d’un répulsif car les risques de ré-infestation sont très grands.

– que penser du champ dérogatoire ouvert pour les communes décidées à maintenir la lutte par le maintien d’un plan de surveillance, d’un réseau de piégeage, d’un traitement préventif des palmiers publics et par une bonne gestion des déchets ? La note CROPSAV est sans pitié  »  aucune commune listée à ce jour  » . Quand on pense à toutes les communes qui affirmaient il y a trois ans , maintenir la lutte obligatoire !!! On regrette que ce ppt n’en dise pas davantage. Syngenta interrogée nous écrit :  » Pour l’instant aucune commune car le bulletin officiel n’est pas encore sorti mais les dossiers ont tous reçu un avis favorable ». C’est assez incompréhensible , on se demande les raisons de telles lenteurs.

L’endothérapie à ses détracteurs, l’emblématique ville de Hyères les palmiers vient d’y renoncer en se gardant de donner la moindre explication parfaitement choquant quand on sait les lourds investissements réalisés pour cette thérapie avec de l’argent public.… mais pour autant SNP reste attachée à défendre son patrimoine palmiers et nous n’excluons a priori aucune thérapie.

Nous avons recueillie la position de la firme

Après un assainissement dûment déclaré auprès des autorités : il est alors obligatoire de mettre en œuvre un programme de traitements préventifs (point 8 de l’instruction technique du 10/07/2019 jointe). Ce programme est non limitatif (techniquement et temporellement) : (Syngenta considère que dés l’instant qu’il y a eu un assainissement on pratique sans limite de temps les injections sont légales ??? ) au choix nématodes, BB et/ou injection, + fongicide.

Si la commune a déclaré un plan de lutte validé par la DRAAF et le ministère de l’agriculture, selon les termes l’article 7.b de l’arrêté du 25/06/2019, joint. Dans ce cas les traitements préventifs homologués (au choix parmi nématodes, BB et/ou injection) sont obligatoires dans un rayon de 100 m autour des foyers (ou commune entière dans certains cas, précisés par arrêté préfectoral). voir plus haut le CROPSAV est sans pitié  » aucune commune listée à ce jour donc à vérifier en continu.
 
Une troisième possibilité pour l’injection résiderait dans la préservation du patrimoine biologique (point 2 de l’article 14-4 de l’arrêté du 04/04/2017 joint), en l’absence de méthodes alternatives suffisamment efficaces pour « maîtriser » le ravageur. L’efficacité desdites méthodes (nématodes et BB) étant justement sujette à controverse, Syngenta préfère ne pas prendre position et laisse les applicateurs décider en fonction de l’expérience respective qu’ils en ont.
( on comprend la prudence de la firme !!!)
 

Autrement :
Liste des applicateurs disponible sur notre site :
https://www.syngenta-pro.fr/search/distributors/business/applicateurs-treecare-palmier-5951
Tarif 2023 ci-dessous (prix unitaire unique, en 2 catégories) :
catégorie D : traitement après assainissement ou pour préserver le patrimoine, dans une ville non déclarée auprès du ministère 120 €
catégorie F 78 € autraitement dans une ville déclarée auprès du ministère (liste non encore parue au bulletin officiel à ce jour ; en attente, une vingtaine de villes ont déposé leur dossier, dont La Londe près de chez vous)

 

Ces renseignements nous ont été confirmé par l’applicateur TECA M. Margris installé à HYERES

 Les propriétaires ont tout intérêt à faire attester par le professionnel qu’il est bien dans le cadre de la loi.


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