Encore une piste de recherche trés sérieuse pour laquelle nous n’avons même pas 20 à 30 000 € pour démarrer un post-doc sur le sujet. 

Sont fournis  des éléments de cartographie permettant de penser que les conditions en Méditerranée devraient permettre des lachers  saisonniers de juillet à octobre.  Les libérations de parasitoïdes devraient être un complément idéal au piégeage car ils sont efficaces contre la population larvaire, et les capacités de recherche hôte des mouches devrait  assurer la parasitation des larves.

 On a ici la confirmation de la pertinence de notre démarche au profit du piégeage massif.

Voir aussi l’excellent travail de Robert Castellana http://www.fredonpaca.fr/IMG/pdf/A_Diaporama_Castellana_Fredon_2019.pdf?PHPSESSID=4daaa62f8dc50ae1d8ac877092b457e3

https://my.pcloud.com/publink/show?code=XZNfw37Zz6rbRpkrkeVmXjaBblWv44gNawcV

 

On préfère chez nous faire du saupoudrage électoral récompensant des initiatives locales qui ne sont en gros que de la comm sans contrôle scientifique minimal ….. Il n’y a actuellement en France aucune initiative de recherche scientifique sur le CRP et deux seulement sur Paysandisia  SEMIOTRAP (Brigitte FREROT INRA) et BIOPALME ( Élisabeth TABONE  INRA).

Sur l’article:

 

Abstract

Billaea rhynchophorus, un parasitoïde du charançon des palmiers au potentiel mondial.
Journal of Plant Protection, 37 (2): 101-108.
Le charançon américain du palmier, Rhynchophorus palmarum, est le principal ravageur primaire des palmiers en Amérique tropicale est le vecteur la maladie de l’anneau rouge, principal problème phytosanitaire de la noix de coco et du palmier à huile en Amérique du Sud. La gestion actuelle du problème est basée sur la capture de charançons adultes avec phéromone d’agrégation et l’élimination des palmiers malades, un système difficile à mettre en œuvre pour les petits producteurs. Les agents de biocontrôle du charançon, les parasitoïdes tachinidés Billaea spp., sont connus mais avec une distribution limitée à Bahía Etat du Brésil. Leur introduction et leur libération dans les zones touchées pourraient considérablement améliorer le contrôle naturel des charançons. En outre, ces les parasitoïdes sont connus pour attaquer les charançons de la paume des palmiers  de cinq genres différents et pourraient constituer une nouvelle option de lutte contre le charançon rouge  Rhynchophorus ferrugineus, le pire ravageur des palmiers dans le monde. La collecte, l’élevage et l’étude de ces parasitoïdes en vue de leur introduction dans de nouveaux les domaines sont le but de cette étude. Une analyse détaillée des étapes nécessaires pour se conformer aux aspects réglementaires et un programme de recherche pour assurer la biosécurité est décrite.
Mots-clés: Charançons des palmiers, Rhynchophorus palmarum, R. ferrugineus, parasitoïdes tachinidés, Billaea rhynchophorae, gamme d’hôtes, analyse de risque.

Conclusions
Même avec les connaissances limitées disponibles, le potentiel des parasitoïdes tachinidés du Brésil pour la lutte contre le charançon des palmiers dans les zones situées au-delà de son aire de répartition naturelle sont évidentes.

La recherche sur la biologie, l’écologie chimique et la gamme d’hôtes devraient démontrer leur potentiel d’introduction de contrôle biologique dans d’autres régions tropicales humides et possibilité d’utilisation dans les opérations de libération contrôlée dans les zones  elles ne sont pas naturellement présentes.

Catégories : INRA

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