Vous avez bien lu …….. une préconisation d’une société savante en 1906 !!! ça fait un peu sourire quand au le 19-20 de FR3 vous présente un nouveau traitement révolutionnaire. Cette fameuse muscardine corrompt les larves ou les insectes adultes ? est-elle plus efficace sur le Paysandisia que le CRP ?

En matière de Paysandisia le produit Ostrinil Beauveria Bassiana souche 145 en vente depuis 15 ans n’a visiblement pas séduit : trop cher, trop peu efficace ??? Pour le CRP on dispose de 2 souches la 203 de Glenbiotech et la 111- 05 d’Arysta. Nous n’avons quasiment aucun élément pour apprécier leurs avantages respectifs. Les firmes semblent peu disposées à communiquer sur le sujet. Opacité des prix, absence de budget d’une campagne annuelle et surtout pas de résultats des essais terrain.

 Quand on sort de la période de la période Confidor à 25 € le litre italien ou même d’injections Syngenta encore réservée à certaines communes à 72 € ……. il ne suffit peut-être pas de se contenter de l’étiquette Bio !

 

 

Source Wikipédia Beauveria bassiana

Classification Règne Fungi
Division Ascomycota
Classe Sordariomycetes
Ordre Hypocreales
Famille Cordycipitaceae
Genre Beauveria

Nom binominal
Beauveria bassiana
(Bals.-Criv.) Vuill.

Beauveria bassiana, anciennement Tritirachium shiotae, est un champignon cosmopolite qui croît dans les sols et provoque des maladies chez divers insectes, en se comportant comme un parasite. Il est la forme reproductrice asexuée (anamorphe) du champignon Cordyceps bassiana. Cette dernière forme (téléomorphe) reproductrice sexuée fut mise en évidence en 2001.

Il a été décrit pour la première fois en 1835 par Agostino Bassi, d’où son nom, après avoir reconnu en lui l’agent du « mal de segno » (la muscardine du ver à soie)1.

Ce champignon est lui-même parasité par un autre champignon de la même classe des Sordariomycetes, Syspastospora parasitica2.
Sommaire

 1 Champignon pathogène
 2 Utilisation en lutte biologique
 3 Notes et références
 3.1 Liens externes

Champignon pathogène

La maladie causée par le champignon est la « muscardine blanche ». Lorsque les spores entrent en contact avec le corps de l’hôte, elles germent sur celui-ci et pénètrent l’intérieur du corps, tuant finalement l’insecte en l’utilisant comme source de nourriture. Une moisissure blanche se développe sur le cadavre, produisant de nouvelles spores. L’insecte contaminé véhicule le champignon lors de son déplacement jusqu’à sa mort.

Ce champignon ne semble pas infecter les humains ou d’autres animaux à sang chaud. Il est réputé constituer une méthode insecticide sûre, mais certains insectes y sont naturellement résistants, et d’autres pourraient acquérir, par sélection naturelle, une résistance là où il serait intensivement utilisé. La plupart des insectes vivants dans, sur ou à proximité du sol ont développé ces défenses naturelles contre le champignon, mais de nombreux insectes aériens y sont sensibles.

Dès 1906 à l’occasion de son congrès de Lyon, l’Association française pour l’avancement des sciences forme le vœu que des recherches soient entreprises à partir de la muscardine à des fins phytosanitaires3.

On l’utilise comme pesticide pour tuer ou contrôler la population des insectes tels que les termites.
Il est utilisé contre le charançon des bananeraies en alternative à des insecticides toxiques tels que le chlordécone interdit depuis 1993. Il est aussi recommandé dans la lutte contre le Paysandisia archon, le papillon tueur de palmier, ainsi que pour les larves du charançon rouge du palmier.
Son utilisation dans le contrôle des moustiques vecteurs de la malaria est envisagée, et est en cours d’évaluation : on pulvérise les spores microscopiques sur les moustiquaires pour le contrôle de la malaria. Son utilisation est également en cours d’étude sur des ravageurs du sol, comme le taupin.[réf. nécessaire]
Notes et références

 (en) Z. Z. Li, C. R. Li, B. Huang, M. Z. Fan, « Discovery and demonstration of the teleomorph of Beauveria bassiana (Bals.) Vuill., an important entomogenous fungus », Chinese Science Bulletin, vol. 46,‎ 2001, p. 751–753

 ↑ A.G. BASSI, « Maladies des vers à soie. Recherches sur la Muscardine », dans Compte-rendu des séances de l’Académie des sciences, tome 2, 1836, pp. 434-436. [Résumé des travaux].
 ↑ (en) « Syspastospora parasitica, a mycoparasite of the fungus Beauveria bassiana attacking the Colorado potato beetle Leptinotarsa decemlineata : A tritrophic association. », sur PubMed Central (consulté le 14 août 2011).
 ↑ Paul DROUET, « Sur les moyens de destruction du ver blanc et de la chenille du pommier », dans 35e session de l’Association française pour l’avancement des sciences, 1906, p. 298

Liens externes

 (en) Donald G. McNeil jr., Fungus Fatal to Mosquito May Aid Global War on Malaria, The New York Times, 10 juin 2005
 (en) Référence Index Fungorum : Beauveria bassiana (+ MycoBank)


0 commentaire

Laisser un commentaire

Emplacement de l’avatar