Source 20 minutes du 25 janvier et ça  fait le buzz sur internet…

On croise les doigts pour ne pas faire les mêmes bêtises que pour l’autre  cousin rouge….. on suivra avec attention la compétition entre les différentes souches de Beauveria Bassiana.  La concurrence aura du bon.

 

Scyphophorus acupunctatus a fait des dégâts au jardin botanique de Nice (Illustration) — Nanosanchez / Wiki Commons

    Le Charançon noir de l’agave vient d’être détecté pour la première fois à Nice, au sein du jardin botanique de la ville.
    Egalement repéré d’autres villes du littoral, à Monaco et en Occitanie, ce petit coléoptère est responsable de la mort d’agaves mais peut aussi s’attaquer à des yuccas et à d’autres espèces de la famille des bananiers.

Comme si l’écosystème azuréen n’en avait pas déjà assez bavé, entre le charançon rouge du palmier et la bactérie Xylella Fastidiosa (qui s’attaque notamment aux oliviers)… C’est officiel : une nouvelle menace pèse désormais dans le département.

« Nous avons retrouvé Scyphophorus acupunctatusdans notre jardin botanique, sur la Corniche fleurie », alerte Jean-Michel Meuriot, expert au service des espaces verts de la ville de Nice.

Ce « charançon noir de l’agave », déjà détecté du côté de Monaco en 2009, dans d’autres communes du littoral et également dans la partie orientale de l’Occitanie, s’attaque, comme son nom l’indique, à certaines plantes succulentes.

Les agaves sont donc concernés mais aussi les yuccas, les dasylirions et les dracaenas. « Certaines espèces proches du bananier pourraient être ciblées, précise encore l’expert. Les palmiers demandaient déjà notre attention. Les plantes basses de nos jardins sont désormais également à surveiller. »

Tout droit venu du Mexique, le coléoptère d’environ 1 5mm pond ses œufs au cœur des arbustes. Et les larves se nourrissent de la plante jusqu’à provoquer sa mort. En Principauté, le jardin animalier avait dû fermer ses portes au public pendant plusieurs mois en 2018 pour traiter les plants infestés.
A Monaco, on veut faire revenir les essences endémiques

« Sur la falaise du Rocher où il y a eu des cas de chutes de végétaux, nous continuons d’éliminer les agaves et d’autres espèces exotiques pour que les essences endémiques reviennent, explique Eric Vermiglio, adjoint à la direction de l’aménagement urbain au gouvernement princier. Parallèlement, un traitement à base de nématodes est pulvérisé sur les agaves contaminés. »

De son côté, la ville de Nice a déjà mandaté la société Végétech, qui lui fournit déjà Beauveria Bassina, le champignon qu’elle utilise contre le charançon rouge du palmier, pour qu’elle l’adapte à ce cousin noir.


0 commentaire

Laisser un commentaire

Emplacement de l’avatar