Un passage en force ?
jeudi 23 octobre 2014 -
Voici le dernier communiquė de presse de la Mairie
LE PRADET / Le Pradet s’engage dans la voie innovante du bio contrôle pour la protection de ses palmiers contre les attaques du charançon rouge.
LE PRADET / Le charançon rouge du palmier, Rhynchophorus ferrugineus continue sa progression inexorable.
Les moyens de contrôle autorisés chimiques ou biologiques sont encore aujourd’hui restreints.
« C’est un vrai combat que nous engageons aux cotés des services de l’état. Sur la soixantaine de palmiers recensés début 2007, seul une trentaine a survécu à ce jour. La lutte que nous engageons est plus large que la commune du Pradet. Elle s’inscrit dans une lutte commune qui concerne tout le bassin méditerranéen. D’autres villes des Alpes Maritimes (Antibes, Cannes, Nice) ont déjà fait le choix du bio contrôle. Dans le passé, la ville du Pradet a expérimenté la technique d’endothérapie associée a des traitements chimiques coûteux qui s’est avérée être un échec, il est temps d’élargir les stratégies au Pradet », rappelle Hervé Stassinos, le maire. « Le souci de préservation de l’environnement et de nos concitoyens ainsi que la loi dite « Labbé » qui interdit à l’horizon 2020 le recours à l’utilisation des produits phytosanitaires chimiques en parcs, jardins et espaces verts obligent les communes à repenser les stratégies de lutte et à se tourner vers des méthodes de bio contrôle dont l’efficacité est reconnue », ajoute t-il. Dans ce combat, la ville s’appuiera sur la fédération des CIL car de nombreux palmiers se trouvent dans des propriétés privées. « Au-delà de la polémique chimique ou biologique, l’objectif n’est pas d’éradiquer le charançon car selon à dire d’experts, « il est impossible d’éradiquer à 100% le charançon mais il faut plutôt abaisser leur population à des niveaux acceptables pour la survie des palmiers ». La mairie du Pradet a donc décidé de s’engager dans la voie du bio contrôle pour la protection de ses palmiers communaux contre les attaques du charançon rouge et de contribuer au développement de nouvelles méthodes innovantes. Il s’agit également de ne pas prendre de risque en matière de pollution de l’environnement compte tenu de la présence d’apiculteurs sur le territoire communal. « Ainsi, va très prochainement être mise en place une expérimentation sous convention sur plusieurs palmiers de la ville afin de tester une stratégie mixte de traitements à base de nématodes et de champignon Beauveria bassiana qui semble très prometteuse », reprend Hervé Stassinos. Cet essai aura aussi pour but de travailler à la démocratisation des méthodes
Franchement curieux , beaucoup d’inexactitudes à relever
1/ Services de l’État : ni le SRAL PACA( ministère de l’agriculture) ni la FREDON PACA ne semblent au courant. Le Copil régional présidé par le préfet de région idem !!!!
2/ Biocontrôle (les entomologistes disent clairement que ça veut pas dire grand chose )
3/ Il n’existe aucune information concernant un changement de stratégie ville de Nice, Cannes, Antibes ou autre. Et pour cause l’arrêté de lutte contre le charançon rouge a été profondément modifié et actualisé au mois de mars et légèrement modifié en juillet. http://www.sauvonsnospalmiers.fr/spip.php?article759.  ;il existe trois stratégies de lutte non pas quatre.
4/ Par un arrêté ministériel du 9 décembre 2013 une expérimentation concernant l’utilisation du produit Ostrinil beauveria Bassiana souche 147 à bien été décidée. Cependant, la commune du Pradet ne fait pas partie des 24 communes choisies, il s’agit de ce seul produit et non d’une combinaison avec des nématodes et encore moins d’une autre souche NPP 11805 qui avant tout dépôt d’AMM en France a besoin d’une homologation européenne. Enfin et surtout l’expérimentation n’a pas démarré à ce jour faute de mise au point d’un protocole de suivi, selon nos informations celui proposé n’a pas été validé par le ministère. Bien sûr tout cela peut évoluer et comment expliquer que les services de l’État ne le sachent pas s’agissant d’une expérimentation PACA ?
5/ Affirmer que la loi "labbé" interdit l’utilisation de produits de phytosanitaires contre le CRP est erreur manifeste puisqu’une qu’une dérogation est explicitement prévue
6/ Dernière et ultime hypothèse existence d’ une expérimentation DPE pour faire simple des essais plein champ réalisés par la firme. Mais s’ agissant de produits non homologués Le besoin d’essais pour valider les hypothèses de départ. L’accord de l’administration est bien évidemment nécessaire particulièrement en ce qui concerne le protocole du suivi qui doit être effectué par un organisme indépendant et ayant toutes compétences et suivi par un correspondant basé dans chaque DRAAF. On terminera en s’étonnant un peu que cela se passe en pleine ville, avec participation financière de la ville ? pour des essais privés ? Et alors même que ce produit bénéficie d’une AMM pas pour le Charançon....Enfin la procédure est très lourde voir annexe.