Un inventaire pas forcément rassurant...
mercredi 17 octobre 2018 -
L’éditeur égyptien HINDAWI nous livre un article bref qui attire l’attention sur le constat que les solutions naturelles sont pas toutes sans danger. Faut-il pour autant s’en désintéresser ? au contraire puisque la France comme l’Europe a décidé de proscrire toutes les solutions phytosanitaires chimiques. Rien n’est simple sauf de jeter l’éponge ......
Abtract :L’offre en insecticides naturels est constituée d’insecticides botaniques (par exemple, pyréthrines et azadirachtine), des insecticides microbiens (par exemple, Bacillus thuringiensis, Lecanicillium muscarium, abamectine et spinosad), huiles minérales et minéraux. La sélectivité et la sécurité des insecticides naturels ne sont pas absolus et certains des composés naturels sont toxiques et induisent des effets indésirablesaux animaux de laboratoire. Cela peut induire une hépatotoxicité, une insuffisance rénaletoxicité, hématotoxicité, toxicité pour la reproduction, neurotoxicité et stress oxydatif mais assi, une mutagénicité, une génotoxicitéet cancérogénicité chez les mammifères. Quelques insecticides naturels et les composés actifs des huiles essentielles sont classés dans les catégories Ib (Très dangereux) à U (Peu probable toxique). Par conséquent, tous les insecticides naturels ne sont pas sans danger et le terme« Naturel » ne signifie pas que les composés sont sans danger. Le terme « naturel » n’est pas synonyme de « bio »insecticides entièrement naturels acceptables dans l’agriculture biologique.
Sans doute serait-il souhaitable que la DGAL, l’ANSES, l’IBMA, le consortium public-privé se penchent également sur cette liste.