Second refus ...
dimanche 26 juillet 2015 -
Nous étions extrêmement fiers d’avoir été sollicités par l’INRA de Versailles Grignon Docteur Emmanuelle Jacquin-Joly pour les accompagner au titre des représentants de la société civile dans ce grand projet « Le charançon rouge tueur des palmiers : sensibilisation du public à une espèce invasive et recherche de moyens de lutte innovants » en réponse à l’appel à projets « Partenariats Institutions-Citoyens pour la Recherche et l’Innovation » de la Région Ile-de-France.
Le projet visait trois objectifs
1) sensibiliser le public au charançon rouge des palmiers, capable de ruiner notre patrimoine culturel et historique et qui représente un grand impact sociétal.
2) développer des moyens de lutte innovants et sans impact environnemental basés sur la perturbation d’un sens essentiel à cet insecte : l’olfaction,
3) participer à la formation de jeunes scientifiques par l’encadrement d’un doctorat, d’un stage de M2 et de stages de Master1.
Extrait du dossier de présentation : "Le partenaire société civile " SNP" déjà spécialisé dans la communication sur cette invasion et l’orchestration des actions possibles à mener au niveau du public, des individus aux institutions, est largement concerné par le premier objectif.
Le partenaire de recherche académique, par son expertise dans le domaine de la sensorialité chez les insectes et son appartenance au département « Santé de plantes et environnement » de l’INRA, est plus concerné par les objectifs 2 et 3".
Il s’agissait de solliciter le conseil régional de l’Île-de-France pour compléter le financement d’un projet déjà couvert par l’INRA à hauteur de 50%. Cette demande vient être rejetée à l’issue d’une deuxième présentation. C’est une très grande déception.......
Mais qu’y a t-il donc derrière la parole ministérielle incantatoire et tout le politiquement et écologiquement correct sur les mérites et potentialités du bio contrôle ? Où en est-on dans la recherche française sur ces questions ? Quelles initiatives, quels capitaux ? Quelles découvertes peut-on espérer à court terme en matière de prévention, de régulation des populations de ravageurs . Le silence assourdissant du FERA THE FOOD AND ENVIRONMENT RESEARCH AGENCY basé à Londres , coordinateur du projet européen Palm Protect a de quoi vraiment inquiéter....
Nous allons nous attacher dans les semaines à venir à y voir plus clair en attendant nous allons tester les capacités de mobilisation du conseil régional PACA ....
Au hasard de notre veille documentaire voici trois articles de l’International Association for the Plant Protection Sciences (IAPPS) qui prouvent, s’il en était besoin, que les chemins de recherche ne manquent pas.
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