Sauve-qui-peut en Aquitaine...
samedi 9 août 2014 -
Passons sur ce papillon qualifié à tort d’argentin alors qu’il vient d’une province et d’une ville d’Uruguay dénommée« Paysandú »,
mais que nous dit le BSV Aquitaine.
" Papillon palmivore argentin Paysandisia archon Un signalement provient de Bordeaux, sur un palmier chanvre situé dans un jardin de particulier. La présence du papillon et l’examen visuel de la couronne où apparaissent des larves ont permis d’établir le diagnostic. La difficulté de gestion du ravageur tient à sa présence généralisée sur la couronne bordelaise, les palmiers des jardinsassurant un rôle de relais du papillon vers d’autres sujets au fil des générations. Rappelons que le papillon est susceptible d’infester tous les types de palmiers. La période de vol du papillon s’étend de juin à octobre. Les larves, endophytes quant à elles, dévorent l’intérieur du stipe mais peuvent être combattues par une gestion appropriée du risque pendant cette période.
Faute de prédateur / parasite et de gestion du risque, le prédateur connaîtra sans doute une forte progression, de palmier en palmier.
Inspecter la couronne des palmiers pour évaluer leur état sanitaire. La détection précoce d’un nouveau foyer d’infestation puis la mise en place de la gestion du risque peuvent permettre de sauver les palmiers concernés."
En gros il n’y a # rien à faire... cette façon de traiter ce problème est franchement critiquable, il y a bien entendu des solutions qui nous semblent pas toutes valables mais elles existent nématodes, champignon Beauveria Bassiana mais surtout la substance active Spinosad non commercial en France CONSERVE. Par ailleurs, des équipes de l’INRA et du CIRAD travaillent d’arrache-pied sur ces questions : il n’est donc pas le moment de baisser les bras.
Nous savons bien que les BSV rechignent à donner des noms de produits la seule chose qui intéresse les particuliers cependant, mais de la à nous démoraliser.....