Chaque semaine, chaque mois, les chercheurs isolent de nouvelles pistes de recherche contre la prolifération du PRW/CRP. L’occasion une fois de plus de signaler à quel point l’appui d’un comité scientifique nous manque pour vérifier la fiabilité de ces hypothèses, proposer de trouver des financements publics et privés travail pour lequel SNP commence à avoir une réelle expertise.

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L’interférence de l’ARN (RNAi) est une stratégie puissante pour l’analyse de la fonction des gènes, et elle est également largement étudiée en vue d’une utilisation prometteuse dans la lutte antiparasitaire. Le charançon rouge de la paume, Rhynchophorus ferrugineus (Oliver) (Coleoptera : Curculionidae), est l’un des ravageurs les plus dévastateurs de la palme au monde. Les pratiques conventionnelles de lutte antiparasitaire ne sont pas adéquates pour contrôler cet insecte, ce qui nécessite le développement d’approches efficaces avec un impact environnemental minimal. Dans ce travail, le potentiel de l’ARNi dans R. ferrugineus a été étudié à travers le silence de trois gènes différents (α-amylase, V-ATPase, récepteur ecdysone). Pour chaque gène, nous avons testé deux doses différentes (1 500 et 5 500 ng) et deux techniques de distribution (injection et ingestion), en évaluant à la fois le knockdown des gènes et la mortalité des insectes. Les résultats montrent que l’inhibition du gène médié par l’ARNi dans R. ferrugineus varie d’un gène à l’autre et que la réponse dépend de la dose, avec des effets plus forts lorsque l’ARNdb a été administré par injection.