Revive : N’en jetez plus.....
vendredi 25 mars 2016 -
On se demande bien ce que l’ANSES, à la demande de la DGAL du 16/09/15, vient faire dans cette galère, sans aucun moyen défini pour une mesure in situ de l’efficacité comparée des stratégies 1, 2 et 3. Elle nous perd dans des raisonnements statistiques inaccessibles au commun des mortels pour arriver par un saisissant raccourci à la conclusion suivante :
En conclusion, seule la stratégie de lutte par injection dans le stipe d’un produit phytopharmaceutique à base d’émamectine benzoate peut être actuellement retenue, toutefois l’Anses rappelle que le formulant THFA devrait être substitué dans la préparation étant donné son classement toxicologique.
Précisons qu’on se moque comme d’une guigne de l’alcool tétrahydrofurfurylique THFA, qui est parfaitement secondaire, et que SYNGENTA aurait dû retirer depuis longtemps.
La vérité est que l’agence aurait été bien mieux inspirée, dans l’intérêt même de la firme, de faire son constat au quatrième trimestre 2015, ne serait-ce que pour obtenir la mise en relation de ces constats avec l’expérimentation dite de Perpignan, financée par la DGAL ( 200 000 €), Gilbert Chauvel référent ZNA.
SNP continue de penser que la molécule EMAB est efficace, mais que sa migration dans le stipe vers le bourgeon apical reste insuffisamment connue. Ce qui justifie pour l’instant, en stratégie complémentaire, la mise en place d’un piégeage "monitoring" serré pour accompagner des compléments de protection avec du Confidor.
Dernière observation en ce qui concerne la bibliographie, quasiment rien dans cet article, en dehors de l’ANSES. Il avait donc raison Didier Rochat..... aucune documentation scientifique sérieuse sur la migration de la sève dans le stipe.