L’institut IRD publie dans sa bibliothèque scientifique ces 2 rapports de l’ANSES. Ils ont été comme à l’accoutumée, rédigés par des experts de haut niveau ( en caractère gras ceux qui appartiennent à l’RD l’occasion de saluer la nomination à un trés récent Conseil des Ministres de Valérie Verdier au poste de PDG de l’IRD).

- Le rapport sur la Cavem s’il saluait l’initiative de lutte collective n’était pas cependant exempt de critiques sur la méthodologie qui n’avait pas réellement convaincu (p 1 à 5). Excepté, la pertinence des résultats, qui ont cependant été significatifs, l’opération ARECAP démarée mi-2016 devait durer trois ans. Aller au-delà semblait périlleux pour le végétal compte tenu des stigmates de l’injection. On s’interroge sur la nouvelle stratégie que va développer la communauté d’agglomération. Le recours aux nématodes, au champignon Beauveria Bassiana, quelle souche sera choisie ? au piégeage massif avec la molécule ad hoc ? un mix de tout cela ? On aimerait bien en savoir plus.

- Le rapport sur des stratégies de lutte contre le charançon rouge a inspiré la réforme de la réglementation qui a donné lieu à l’arrêté du 25 juin 2019. Son principe général : abandon de la lutte obligatoire centralisée dans les secteurs en tension, au profit de plans communaux soumis au visa du CROPSAV, devant comporter obligatoirement trois volets ( protection préventive des palmiers publics, piégeage massif (*)sur le territoire de la commune, gestion des déchets).

 Plus de six mois plus tard, à notre connaissance aucune commune ne s’est manifestée  !! On se plaignait de l’impéritie de l’administration centrale, on avait encore rien vu des mérites de la décentralisation !

* longs développements sur le piégeage de masse page 41 et suivantes du rapport sur les stratégies de lutte.