Récidive pour les maires de la côte ?
mercredi 5 juin 2019 -
Alors que l’ANSES dans son rapport d’octobre 2018 conclut que dans la zone méditerranéenne la lutte contre le charançon doit être considérée comme perdue ( trop difficile, trop onéreuse, trop incertaine) sauf à défendre les palmiers les plus patrimoniaux, certains maires de la Côte d’Azur et Varoise ici Bormes , ne veulent pas tenir compte de cette analyse de l’ Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail et continuent à planter des palmiers. C’est aussi le cas de la ville de Nice qui a engagé des investissements colossaux pour remplacer tous les phoénix canariensis de la promenade qu’elle n’a pas voulu ou su défendre.
les Phœnix dactylifera et Washingtonia qui ont fait ce remplacement sont-ils pour autant à l’abri des attaques des ravageurs de palmiers. SNP peut affirmer sans se tromper que c’est faux voir le tableau annexe. Quand on sait les très graves inquiétudes formulées par la FAO & CIHEAM concernant des millions de palmiers Phœnix dactylifera partout dans le monde on se pose beaucoup de questions...... sur les responsabilités engagées.
On ne reviendra pas sur toutes les réflexions et analyses déjà formulées sur les limites très sérieuses des stratégies de lutte actuelle contre les ravageurs de palmiers qui permettent d’affirmer sans contestation que nous n’avons pas encore et de loin, trouvé la solution bio parfaite.
Ces mairies plutôt que de faire la bonne fortune des pépiniéristes presque exclusivement étrangers, feraient mieux de se regrouper au niveau régional pour financer la recherche française qui est actuellement absolument sans moyens.