Question du parlementaire Eric Ciotti ....
lundi 23 mai 2016 -
Enfin, nous attendions depuis des années une question d’un député du 06 ( les varois continuent mais sans changer de contenu). Voici celle d’Eric Ciotti, on comprend qu’il commence à se sentir concerné vu le désastre constaté dans son département. On peut résumer ainsi cette question : les traitements sont chers c’est ce qui explique l’absence de prévention. comment remédier à cette situation ? bon.....
D’abord la question est posée au ministère de l’écologie qui botte en touche au profit du ministère de l’agriculture principalement en charge de ce dossier ( perte de temps). C’est déjà la première ambiguïté de notre réglementation où une même calamité dépend de deux ministères, la meilleure façon que le problème ne soit pas traité...... la réponse est aussi courte que la question mais on peut cependant dégager deux notions intéressantes.
* Ce ministère reconnaît qu’il faudrait évaluer l’efficacité des stratégies autorisées en France pour un arrêté de 2010 il était temps !! mais il ne dit pas comment. Il fait référence à une saisine de l’ANSES qui serait pendante. Le rédacteur de la réponse aurait dû savoir que cette agence a semble-t-il déjà répondu voir notre post http://www.sauvonsnospalmiers.fr/spip.php?article1419.   ; Nous en concluions que de façon très surprenante cet avis était particulièrement peu fondé. Le travail est donc selon nous à refaire . A cet égard il parfaitement inadmissible compte tenu leur taux de marge particulièrement en France ( exemple : le Confidor est vendu en Italie trois fois moins cher ) que des industries phytopharmaceutiques ou non, ne contribuent pas financièrement à la réalisation des études post autorisations . La balle est dans le camp des Bayer, Nufarm, Syngenta, Koppert...... les contribuables- propriétaires ne peuvent pas payer ce gachis, Monsieur le député.
* le Ministère se déclare attentif à l’émergence de solutions nouvelles. Franchement c’est une plaisanterie, comme dirait Léa Salamé ! Nous avons à plusieurs reprises attiré l’attention de la DGAL sur les pistes possibles que la Recherche n’avait visiblement ni pu, ni voulu emprunter. Silence que nous sommes bien obligés de qualifier de méprisant, alors même qu’il existe une foultitude de structures de décision et de réflexion comme les COPIL nationaux ou régionaux, les CROPSAV, le CNOPSAV...... Il y a bien une intéressante initiative le consortium public-privé Biocontrole mais notre marché de niche n’intéresse pas grand monde. C’est d’autant plus regrettable que le problème du charançon est une calamité mondiale et la France aurait beaucoup à gagner en prestige et en commerce extérieur à trouver des solutions aux pays qui vivent du palmier.
Et l’Europe direz vous ? Son programme d’aide est terminé depuis fin 2014 il aura coûté plus de 4 millions d’euros en recherches ( certes pas inutiles) uniquement fondamentales, aucune solution nouvelle n’a été dégagée. la Commission Européenne interrogée a répondu qu’elle n’était pas opposée à quelques financements pour aider des États sans doute débordés par la gestion des déchets....