Paysandisia Archon en Midi-pyrénées
mercredi 7 août 2013 -
Dans la même journée, appel à l’association de deux journalistes toulousains, d’un journaliste de la Provence et d’une journaliste de Radio France Provence. Une seule question quid de cette nouvelle catastrophe ? Non, le charançon ne nous pas fait oublier le papillon palmivore d’autant qu’il s’attaque à un nombre bien plus important de variétés. Est-on bien équipé pour lutter ? assurément non. Là aussi la même problématique des solutions bio, onéreuses, d’efficacité variable, impossibles économiquement à utiliser à grande échelle et des solutions plutôt traditionnelles utilisant des insecticides, qu’il convient d’appliquer au bon moment sans systématisme. On parle beaucoup du spinosad, larvicide large spectre déjà ancien qui ne doit son appellation autorisée agriculture biologique que parce qu’il y est issu d’une substance active d’origine naturelle. Mais ne vous y trompez pas, c’est un produit dangereux pour les abeilles et qui peut présenter des phénomènes d’accoutumance de nature au contraire à favoriser le développement du papillon. Il est recommandé d’alterner avec d’autres insecticides, s’ils sont autorisés : prendre conseils de professionnels.
En traitement bio on peut utiliser les vers nématomes quand cela est possible. Il existe un produit agréé extension d’usage utilisation initiale pour la pyrale du maïs, le champignon beauveria bassiana souche 147 nom commercial Ostrinil là aussi prendre conseils de professionnels.
Une lueur d’espoir la découverte par un chercheur français Brigitte Frérot (INRA&CIRAD) d’une phéromone sexuelle du papillon permettant d’espérer à terme, espérons le plus vite possible, d’un équivalent synthétique. Dès lors le marquage des foyers sera possible et la lutte pourra être ciblée.
La dépêche du Midi y consacre 2 articles.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/08/04/1683926-ce-papillon-tue-vos-palmiers.html