Deux publications très récentes......

https://deejayfarm.com/blog/management-of-red-palm-weevil/ Bangalore 

https://actu.orange.fr/monde/aux-emirats-la-bataille-contre-l-insecte-tueur-de-palmiers-CNT000001pLAXu.html AFP, Karim Sahim journaliste et photographe

Dans deux régions très éloignées, les pays du golfe et l’Inde l’approche charançon rouge du palmier est relativement semblable.

1- Importance du piégeage de masse considéré comme un moyen permanent de lutte. A noter l’association à la phéromone d’agrégation, d’attractifs alimentaires qui ne sont plus nécessaires aujourd’hui avec les dernières générations de phéromones et le piégeage à sec à maintenance minimale.

2-Utilisation de l’injection pour une approche curative. Les produits préconisés sont souvent " très costauds" carbaryl (20gm/lt) or 0.2% trichlorfon. Mais on sent bien que s’agissant de palmier de production les responsables d’exploitation sur ces deux territoires ont très peur, des résidus dans les dattes ou l’huile, de produits phytosanitaires dangereux pour les humains . Par ailleurs, sans doute parce qu’il ne s’agit que de palmiers de production, il n’est pas fait état des dégâts collatéraux de cette pratique très invasive.

C’est la raison pour laquelle est évoquée la perspective d’utilisation d’insecticide biologique. Il doit s’agir d’huile de Neem (Azadirachtine) autrement appelé l’insecticide du pauvre mais aussi suspecté d’être un redoutable perturbateur endocrinien.

On peut regretter pour l’Inde en tout cas, que la piste des champignons entomopathogènes Beauveria Bassiana ou Metarhyzium ne soit pas évoquée.