La pyrale du buis une tragi-comédie......
jeudi 28 mai 2015 -
C’est un drame, l’art topaire de la France est quasiment foutu. La recherche vient de se mettre travail , il était temps tout cela était largement prévisible. Il faudra cinq ans environ pour voir apparaître de solutions de bio contrôle efficaces et économiquement possibles.
Le Btk n’est plus la solution à ce niveau d’infestation ..... Certains nous parlent même de voile hivernage..... Tragi-comique
Pour l’instant deux voies
* Les pyréthrinoïdes sont des insecticides de contact, s’ils sont efficaces , ils ont aussi l’inconvénient de ne pas être sélectif, et de toucher également les insectes auxiliaires utiles. Les molécule les plus utilisés sont la deltaméthrine (Decis par exemple) ou la cyperméthrine.
Une alternative aux pyréthrinoïdes est le diflubenzuron (Dimilin Flo). Il s’agit d’un régulateur de croissance des insectes mais il est réellement efficace que s’il est appliqué lorsque les chenilles sont très petites, idéalement juste après l’éclosion des œufs.
Les régulateurs de croissance agissent essentiellement par ingestion et sont donc plus selectifs que les pyréthrinoïdes.
La lutte mécanique contre l’infestation de vos buis
- Si vos buis sont de petites tailles et peu nombreux, il est possible d’envisager une lutte physique en coupant les parties de la plante infestées et en enlevant manuellement les œufs, les chenilles vertes et noires et les chrysalides de la pyrale du buis
- Si vous possédez des haies de buis ou des buis de grandes tailles, vous pouvez secouer ou frappez vos buis avec un bâton. Les chenilles étant sensibles aux vibrations, elles tomberont au sol. Pour faciliter le ramassage, disposer au préalable un filet ou un tissu au pied vos buis. Vous pourrez ensuite ébouillanter ou bruler les chenilles.
Notre analyse est corroborée alors qui vient faire paraître la revue" le lien horticole" édition du 27 mai semaine 2é sous le titre "l’avenir en noir du buis ". Cet hebdomadaire ne fait pas de vente au numéro mais la rédaction de ce support n’est sans doute pas opposée à vous faire quelques copies pdf de l’article (04 67 50 42 63) . Au-delà n’oubliez pas que la presse spécialisée vit des abonnements.