L’INDÉPENDANT trop indépendant !
lundi 29 décembre 2014 -
Sous la signature de Laura C.... sans le vouloir ce journal publie un article assez délirant qui à partir d’une ou deux informations exactes délivre un contenu qui mériterait une réecriture.
En effet l’endothérapie depuis l’arrêté version consolidée au 03 avril 2014 n’a rien d’expérimental le produit s’appelle Revive SYNGENTA et on espère que la ville de Perpignan commence à l’utiliser comme nombre d’autres villes de PACA sous le coup des dégâts encore considérables de l’automne.
Pas sûr, car l’expérimentation est particulièrement encadrée par un arrêté ministériel en effet animé par Gilbert Chauvel important cadre du ministère référent ZNA national. A notre connaissance deux molécules sont utilisées imidaclopride et emamectine benzoate et pas le seul "confidor vert".
Quelques autres petites pépites : tronc/stipe, cocons sur palmes, incinération ultime traitement , champignons microscopiques gangrène ( bayoud ? ou confusion / BB) , cicatrisation des trous d’injection ....
Le silence radio total de la DGAL sur l’état d’avancement de l’expérimentation nous suggère une plaisanterie .....
On aimerait bien que la journaliste soumette MM Chauvel et Baradat avec notre aide discrète aux tourments de la question !!! Ils auraient beaucoup de choses à nous dire et là, le journal détiendrait un scoop sur l’expérimentation de Perpignan < Avis N° : AO-1304-2882 Mise en ligne : 19/01/2013.
L’ARTICLE :
Palmiers : le traitement de la dernière chance contre le charançon rouge.
Depuis bientôt deux ans, Perpignan est ville pilote dans la lutte contre le charançon rouge du palmier. Elle utilise à des fins expérimentales l’endothérapie. Le traitement de la dernière chance ?
Palmiers affaissés, marqués d’encoches, grignotés de galeries. Le charançon rouge n’épargne guère ces grands végétaux dans les Pyrénées-Orientales, en plaine et sur le littoral. Aux beaux jours, et en dépit de traitements prodigués par les communes et les propriétaires privés, il attaque le cœur des troncs et pose sur les palmes ses cocons, et ce, même en hiver ! Plus de 40 communes sont déjà contaminées (voir notre édition Eurorégion du 27 décembre). La ville de Perpignan a décidé d’enrayer le phénomène en testant un nouveau moyen de lutte : l’endothérapie.
Contre le charançon, l’incinération…
Depuis septembre 2012, sur proposition des services de l’État et de Gilbert Chauvel du SRAL (Service Régional de l’Alimentation) de Midi-Pyrénées, Perpignan est devenue ville pilote dans l’expérimentation de l’endothérapie pour une durée de trois ans. 96 palmiers, plantés avenue Jean-Giono et au Moulin-à-Vent, sont injectés d’un produit chimique par une méthode encore non homologuée. Entreprises, fournisseurs et services de contrôle multiplient les essais préventifs sur les palmiers mis à disposition à coup d’inoculation d’un traitement du type Confidor Vert ® véhiculé par la sève jusque dans les palmes. Pour les observateurs comme Marc Baradat, deux points forts sont d’ors et déjà à saluer : « Nul organisme dans les environs n’est exposé au produit phytopharmaceutique et le stipe de l’arbre blessé par les applicateurs agréés en différents points est capable de cicatriser ». La coutume serait de donner rendez-vous en 2016 pour les premiers résultats notant favorablement ou non la disparition progressive du charançon rouge. Mais un fléau ne venant jamais seul, le papillon palmivore (ou Paysandisia Archon) et des champignons microscopiques gangrènent aussi les palmiers.