L’édito de mars
samedi 2 mars 2013 -
Chers amis et passionnés du palmier,
Avec le charançon le pire est toujours sûr ............. La décision du Ministère de lancer un appel d’offres de plus de 200 000 € sur trois ans pour savoir si oui ou non l’endothérapie est un bon procédé est incompréhensible tout simplement car l’endothérapie est pratiquée à titre expérimental dans le Var depuis mars 2012 sur la base d’un arrêté ministériel fondé sur un avis de l’ANSES particulièrement bien motivé. Ainsi l’argent public rare (?) au lieu d’aider les communes à lutter contre ce fléau, sert à régler des petits comptes entre amis !
l’État est donc dans une grande confusion mais les collectivités locales sont-elles plus au clair ?
Encore moins ...... le Copil du Var n’a plus aucune activité . Il a cédé son indépendance en laissant le Copil azuréen, appuyé par une firme, venir faire son marché dans les communes du Var encore suffisamment naïves pour croire aux solutions du tout Bio. Solutions parfaitement expérimentales et non validée par des études scientifiques et qui ne sont pratiquées par aucun autre pays dans le monde.
Il est significatif de noter que pendant les trois jours de colloque de Nice sur les ravageurs du palmier il n’y a eu qu’une brève communication (ESP) sur le Beauveria dont on a retenu qu’il y avait encore beaucoup de choses à prouver.
Notre endothérapie, qui a tout de même le mérite d’exister dans le Var, est l’objet d’attaques de toute nature par un ministère inexplicablement dubitatif, par les firmes bio qui jouent leur jeu qui et surfent sur le politiquement correct et échophyto 2018, le tout avec la bénédiction Ministérielle .
Tout cela peut-il durer encore longtemps ? Pas certain un député vient de nous confier son exaspération au constat de ces attitudes suicidaires et son désir de mobiliser tous les parlementaires de la côte méditerranéenne pour demander au ministre de l’Agriculture un entretien de la dernière chance.