L’Edito de décembre
mardi 10 décembre 2013 -
Chers amis et passionnés du palmier,
On connaît tous la formule "Tout devient urgent il suffit d’attendre !" Gageons qu’elle est partagée par nos interlocuteurs du ministère de l’agriculture. En effet, par un courrier du 6 novembre Monsieur le ministre Stéphane Le Foll nous a assuré qu’une réponse sur l’AMM de la nouvelle molécule EMAB devrait être reçue de l’agence de sécurité sanitaire ANSES avant la fin de cette année, et que la décision du ministère serait en parfaite conformité avec cet avis.
S’il en était besoin ce point de vue a été aussi affirmé par le directeur général de l’alimentation Patrick Dehaumont dans un courrier du 12 novembre.
De quels éléments disposons-nous pour tenter de deviner le point de vue de l’agence ? (il ne s’agit que de modestes supputations car nous ne sommes pas des scientifiques et par définition pas en possession du dossier d’AMM).
Cependant deux avis positifs de l’ANSES sont à notre esprit : * 3 avril 2012 sur l’endothérapie(expérimentationBAYER) http://www.sauvonsnospalmiers.fr/spip.php?article143 * 31 juillet 2012 sur la molécule émamectine benzoate produit commercial AFFIRM.http://www.sauvonsnospalmiers.fr/IMG/pdf/avis_anses_affirm_revive.pdf
Faut-il pour autant vendre la peau de l’ours ? Diable non ...
N’oublions pas toutes ces mouvances qui considèrent les palmiers comme une espèce exogène ( à savoir si l’on croit certains ethnobotanistes, celles arrivées après 1492 ! ( de quoi vider la France des trois quarts de ses habitants....) ou ceux qui écrivent ceci "Nous estimons que vos palmiers (à l’exception d’une seule espèce qui fût autochtone dans le sud-est de notre pays il y a bien longtemps) n’ont pas de légitimité particulière à figurer dans la flore de notre territoire, comme bien d’autres essences d’ailleurs comme les Acacia (Mimosa des touristes ...) ou les Eucalyptus, pour n’en citer que deux. De ce point de vue, tout ravageur de palmiers, quel qu’il soit, a autant de raison d’accompagner ses plantes-hôtes ici comme dans son pays d’origine".
A ces énergumènes nous ne pouvons qu’opposer cette délicieuse histoire vécue : une dame promène son petit-fils parisien de 4 ans le long d’une avenue de Cannes , "mais, mamou, c’est le paradis ici !!!" dit l’enfant sur un ton admiratif.
Hervé Pietra