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L’Edito d’Avril

vendredi 1er mai 2015 - Rédaction SNP

Chers amis et passionnés du palmier,

Nos pièges Chinois sont en état d’alerte, les vols de charançons n’ont pas encore commencé avec ce printemps bien maussade..... C’est une sorte de réconfort pour les propriétaires de palmier.

Pour autant, ils se mobilisent, en s’intéressant aux différentes stratégies de lutte.

Il faut bien dire que la réglementation interdisant l’acquisition par des particuliers d’insecticides, en l’occurrence le fameux Confidor ( imidaclopride), s’applique désormais sans exception, ce qui gène beaucoup ceux qui, souvent en limite de la réglementation, avaient pris l’habitude de s’occuper eux-mêmes de leurs palmiers. SNP ne cautionnait pas cette démarche, essentiellement pour des raisons de sécurité des personnes et de protection de l’entomofaune, car ce produit est puissant et dangereux et sa mise en œuvre obéit à des règles strictes.

Certaines coopératives ou jardineries font même du zèle -il faudrait plutôt parler de désinformation relative- en prétendant que ce produit est définitivement interdit en France. Bien entendu, tous les professionnels titulaires du certiphyto peuvent continuer à l’acquérir normalement, il existe un générique autour de 75 €/ litre, ce qui est raisonnablement compétitif au niveau européen.

D’autres propriétaires, de plus en plus nombreux s’intéressent à la stratégie 3, micro-injection Syngenta Revive. La firme communiquera sans doute cet été les résultats de sa campagne printanière du 1er mars au 30 juin . La mine plutôt réjouie des applicateurs rencontrés, laisse augurer des résultats en forte progression. Par ailleurs, pour être en contact avec des collectivités locales, nous savons que plus d’une quinzaine ont décidé d’utiliser ces traitements, certaines pour plusieurs centaines de palmiers on peut citer Hyères ou Ajaccio. Malheureusement, le département Alpes- Maritimes, n’est dans cette occurrence, représenté en gros que par la ville d’Antibes.

SNP trouve particulièrement anormal que les communes les plus importantes des Alpes-Maritimes restent dans l’attente d’une hypothétique expérimentation sur la base d’un champignon entomopathogène Beauveria Bassiana, expérimentation acceptée en  juillet 2013, mais à ce jour, non encore opérationnelle..., alors même qu’elles ont à leur disposition une nouvelle stratégie bénéficiant d’une officielle autorisation de mise sur le marché AMM . Elles pourraient au moins mettre en concours la stratégie 1 dite bio, 2 dite Phyto, 3 dite par micro-injection. Cette dernière étant beaucoup moins chère. L’expérimentation BB viendrait si et quand elle sera possible , compléter le tableau. Est-ce vraiment si compliqué ? 

Nous savons que le charançon n’a pu être vaincu dans quelques endroits dans le monde, comme en Californie, que par la mise en œuvre de toutes les stratégies coordonnées par un plan d’action : L’ IPM (Integrated Pest Management).

 

Hervé PIETRA

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