l’autre homme aux lunettes roses....!
dimanche 2 juillet 2017 -
Il y a quelques jours tout en remerciant le chroniqueur jardin de RMC pour un papier sur les ravageurs de palmiers, nous le jugions, beaucoup trop soft face à l’état de la menace ; les solutions préconisées n’étant selon nous plus les bonnes. https://www.sauvonsnospalmiers.fr/l-homme-aux-lunettes-roses.html
Ici Philippe Dalmasso, ancien responsable E.V d’Antibes risque un peu la même critique en écrivant " Toutefois des solutions existent en voici quelques pistes".
Nous avons apprécié les conseils qu’il nous donne sur la nécessité de fortifier la plante après analyse des sols, d’installer un piégeage de contrôle, de diversifier les re-plantations pour lesquelles il donne d’utiles conseils. On reste tout de même sur notre faim sur les autres pistes annoncées.
En cartouche, la responsable de Vegetech K Panchaud, évoque le traitement sur la base du champignon entopathogène Beauveria Bassiana. Ostrinil souche 147 dont le premier agrément remonte à 1993( extension d’usage en 2009. Actuellement n’est autorisé que contre le papillon paysandisia. Lors notre récente conférence Paysandisia de Rocbaron, nous aurions aimé pouvoir inclure dans notre exposé une communication de la firme sur l’efficacité du produit , les circuits de distribution , la gamme de prix.
Elle poursuit en évoquant la perspective d’une nouvelle souche on en a déjà parlé sur notre site. Attention tout de même à ne pas communiquer dans la Presse sur des produits sans AMM. On se souvient de la très forte émotion suscitée en hauts lieux par une réunion privée tenue en 2013 à l’initiative du président du COPIL CRP 83 ou la firme Syngenta était venue objectivement faire un petit point d’étape du dossier d’AMM !
Pour le nouveau produit l’argument relèverait du nombre plus réduit d’interventions 7 au lieu de 12. Cela pose question car https://ephy.anses.fr/ppp/ostrinil  ; parle de 5 applications. On touche là à un problème qui nous a toujours paru essentiel, celui du prix. Il nous semble évident , compte tenu des difficultés d’application liées à la nature du produit- de la poudre que, si le prix du produit dépasse 100 € ttc cette stratégie n’aura qu’un succès d’estime.