Illusion Italienne ?
jeudi 15 septembre 2016 -
Le maire de Bordighera, Giacomo Pallanca, est-il bien informé ? on peut en douter. En effet,
Il traite son collègue de Vintimille d’apprenti sorcier coupable d’utiliser des procédés non validés, alors que selon nos informations le dit maire envisage de pratiquer dans ses palmiers des injections au Revive ( EMAB ). Il devrait savoir qu’il s’agit là de la stratégie 3 de l’arrêté français du 21 juillet 2010 qui bénéficie d’une AMM depuis mars 2014. l’Italie aurait pu comme l’Espagne dans le cadre d’une procédure de reconnaissance mutuelle européenne demander depuis longtemps une extension par autorisations renouvelables. Mais selon nos informations, l’équivalent de l’AMM italienne classique est sur le point d’être obtenue. Mais que fait donc le maire de Bordighera qui a un patrimoine considérable à protéger ? On a du mal à le comprendre. Jugez en ... il parle de méthodologie commune, compartimentée et transfrontalière ?? pas trés limpide mais il cite trois villes françaises Menton, Saint-Jean-Cap-Ferrat, Hyères. Là on connaît davantage. Les trois villes travaillent bien entendu dans le strict cadre de la réglementation française parfaitement bien décrite dans une synthèse récente de la DRAAF PACA http://draaf.paca.agriculture.gouv.fr/Vade-mecum-CRP
Menton fait partie des rares exceptions de villes conduisant une action spécifique en direction des propriétaires de palmiers http://www.sauvonsnospalmiers.fr/spip.php?article1433
Saint-Jean-Cap-Ferrat aurait une expérimentation en cours limitée à un charançon particulier.
Hyéres a adopté la stratégie 3 endothérapie Revive. L’an passé elle a fait injecter 400 palmiers publics. En 2017 apparemment satisfaite du résultat, elle envisage d’en injecter au moins le double. Elle a bénéficié d’une tarification exceptionnellement favorable proposée par la firme à 72 € TTC l’injection. Ce tarif serait même étendu aux habitants d’Hyéres. Comme une telle discrimination positive au bénéfice des résidants n’est pas envisageable, SNP s’est rapprochée de la firme pour lui demander d’unifier ses propositions au territoire national. Une rencontre est prévue dans les premiers jours du mois d’octobre.
On ne serait pas complet en passant sous silence une expérimentation qui a au moins le privilège de l’âge. En effet depuis cinq années au moins une cinquantaine de palmiers publics font l’objet d’une protection par application de champignons entomo pathogènes Beauveria Bassiania. La communication de la firme, comme souvent en matière d’expérimentation, est tout à fait minimaliste. Cependant si l’on considère que cette stratégie de lutte peut avoir de l’intérêt, il serait judicieux de suivre les résultats de la firme espagnole Glenn Biotech qui commercialise depuis peu un tel produit. Nous l’avons évoqué récemment
http://www.sauvonsnospalmiers.fr/spip.php?article1480
En conclusion, le maire de Bordighera a l’embarras du choix pour faire son marché en région PACA. C’est extrêmement urgent comme nos amis italiens nous l’ont confié.