Erreurs de méthode....
mardi 22 novembre 2016 -
Commençons par déplorer le manque d’éducation de cette collectivité qui nous connaissant bien , vole tranquillement notre nom. Nous existons depuis 2011 ( bien avant la Cavem ! ) nous sommes propriétaires de cette marque déposée par précaution à l’INPI juin 2014 (PJ). Ce nom, nous en avons fait un vrai symbole, fortement référencé sur le web, fruit d’un travail acharné de plusieurs années qui mérite plus de respect..........sous toutes réserves donc.
Au-delà quels regards portons-nous sur la démarche de la Cavem ?
A- Sur la méthode de traitement : pas d’opposition de fond mais le traitement préventif avec la stratégie 3 est présenté comme" désormais une obligation pour tout le monde". ce n’est pas exact.
* le traitement n’est obligatoire qu’en zone contaminée
* aucune stratégie n’est imposée
* les palmiers acaules ne peuvent être concernés
Si on reste sur le plan de la méthode l’obligation de rabattage des inflorescences qui est essentiel pour la préservation des pollinisateurs est passé sous silence. Pourtant son coût est estimé entre 100 et 300 € par palmier. Attention au risque d’actions en responsabilité des apiculteurs.
On ne peut que recommander la lecture de ce document officiel extrêmement complet et bien rédigé. .http://draaf.paca.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/CRP_-_Vademecum_collectivites_final_cle054b5a.pdf
Les performances de démarrage sont intéressantes. 2700 injections à rapprocher tout de même du potentiel 4500 il y a quelques mois, 17 000 aujourd’hui ? Mais il faut préciser, ce que ne fait pas l’article, que le tarif pratiqué représente un rabais de 72 % par rapport au tarif général. A ce niveau de prix, les performances commerciales se résument plutôt à une prise de commandes....
Il faut que la collectivité pour ses administrés autant que les autres collectivités communique sur les engagements qu’elle a pu prendre pour obtenir un tel tarif. Attention à ne pas se faire instrumentaliser. >
Le traitement bénéficie d’une AMM mais il est très récent. Une communication adaptée au risque de la mise en œuvre de la molécule semble nécessaire et un adjuvant doit en être retiré. Une traçabilité étroite de l’efficacité de cette stratégie s’impose car il faut lever les critiques émises lors de la précédente campagne d’injection. Un taux de casse estimé entre 10 et 15 % sur lequel, malgré nos demandes, la firme n’a pas communiqué.
B- Sur la démarche
SNP ne comprend pas pourquoi l’action de la Cavem ne s’exprime pas dans le cadre institutionnel du comité de pilotage PACA auquel comme toutes les collectivités elle appartient.
Ecrire au ministre pour lui demander quoi ? un COPIL national ? qui sera à 98 % constitué par les mêmes membres le COPIL PACA !
Si la lutte contre le charançon rouge pour l’instant un échec c’est aussi que ce dossier est perturbé en permanence par des initiatives qui manquent souvent de recul et d’expérience. le comité de pilotage est loin d’être parfait mais il a l’avantage de se situer au niveau régional et qu’il réunit en son sein tous les acteurs avec leurs intérêts mais aussi leurs compétences. Il faut impérativement rester dans ce cadre.
SNP milite pour qu’il soit désormais co-animé par le président de la région PACA seule capable de tracer une politique qui s’imposera toutes les collectivités.