CRP grosse mobilisation au Maghreb
jeudi 14 avril 2016 -
Maroc : Mobilisation régionale pour protéger le palmier dattier et l’olivier
Par Alain Bouithy
Lutte contre le charançon rouge et la bactérie « Xylella fastidiosa »
Tanger abrite un atelier maghrébin sur « La lutte contre le charançon rouge du palmier « Rhynchophorus ferrugineus » et la bactérie « Xylella fastidiosa » dont les travaux prennent fin ce mercredi 13 avril.
Organisée par l’Union du Maghreb arabe (UMA) et l’Organisation pour la protection des végétaux au Proche-Orient (NEPPO), cette rencontre entend « dynamiser et renforcer les échanges et la coopération entre les pays de la sous-région en matière de protection phytosanitaire face à la menace de deux ravageurs qui menacent les productions des palmiers dattiers (le charançon rouge du palmier) et de l’olivier (la bactérie Xylella fastidiosa) », ont indiqué les organisateurs.
D’après le Bureau sous-régional de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour l’Afrique du Nord, qui a apporté son appui à l’organisation de cet atelier de trois jours, « le charançon rouge a été signalé à Tanger au Maroc en décembre 2008, à Tobrouk dans le Nord-Est de la Libye en janvier 2009 et en Tunisie en 2011 ». Sa présence sur le palmier dattier dans l’oasis de « Tidjikja » en Mauritanie aurait été détectée, fin décembre 2015, précise-t-elle.
A ce propos, la FAO rappellie que « ce TCP a appuyé la Libye, le Maroc et la Tunisie pour un programme de lutte. Quand à l’Algérie et la Mauritanie, l’appui était axé sur la prévention du parasite. Un nouveau TCP d’urgence pour lutter contre la charançon rouge est en cours d’exécution en Mauritanie (avril 2016 - mars 2017) ».
Concernant la bactérie « Xylella fastidiosa », l’agence assure que « les pays producteurs d’oliviers autour du bassin méditerranéen et surtout ceux du Nord se sont mobilisés pour contrôler la situation, et prévenir la menace de propagation et dispersion rapide de cette bactérie ».
Signalons enfin que l’Union européenne a consacré un important fonds en vue de développer des programmes de lutte contre cette bactérie, transmissible par des insectes qui s’attaquent à différentes espèces végétales, dont l’olivier.