Ravageurs des palmiers :
la lutte continue

Que ce soit sur le domaine public ou chez les particuliers, les palmiers sont menacés par des ravageurs redoutables tels le papillon Paysandisia archon ou le charançon Rynchophorus ferrugineus plus connu sous le nom de charançon rouge.

Réunie en assemblée générale au début du mois de décembre, en présence notamment de Michel Ferry chercheur à l'INRA, l’Association des Propriétaires de Palmiers Var-Est Méditerranée, présidée par Daniel Chabernaud, a pu constater l’inquiétude des propriétaires devant la rapidité de l'infestation et de fait leur incapacité d'agir.

Avec ses quelques 2000 palmiers, Fréjus, par l’intermédiaire de sa Direction des Interventions techniques, travaille en étroite collaboration avec la Fédération Régionale de la Défense contre les Organismes Nuisibles (F.R.E.D.O.N.) du Var depuis plusieurs années.
Malgré tous les moyens mis en œuvre, l'épidémie continue de progresser. Face à l’urgence de la situation, il est nécessaire de rappeler quelques règles

CE QU'IL FAUT SAVOIR 
>> La réglementation relative à la lutte contre le charançon rouge 
(arrêté ministériel du 21 juillet 2010) impose la déclaration du foyer :
•  auprès du Service Régional de l’Alimentation (SRAL)
• auprès de la Mairie de votre domicile qui transmettra le signalement.

CE QUE VOUS POUVEZ FAIRE 
>> EN PREVENTIF :
– Stratégie n°1 : Traiter le cœur des palmiers une fois par mois de mars à novembre, avec un bio-insecticide à base de nématodes entomopathogènes de type Steinernema carpocapsae en vente libre dans les jardineries spécialisées (sauf en juillet et août où seuls les traitements chimiques sont efficaces).
– Stratégie n°2 : Faire traiter par un prestataire de service agrémenté pour l'application de produits phytopharmaceutiques, le coeur des palimers une fois par mois de mars à novembre, avec un produit -à base d'imidaclopride.
– Stratégie n°3 : Par arrêté modificatif du 20 mars 2012 relatif à la lutte contre le charançon rouge du palmier, le gouvernement a autorisé, à titre expérimental et en alternative aux autres traitements, une méthode par injection (encore appelée "endothérapie") sur l'agglomération de Fréjus – Saint-Raphaël, que ce soit sur le domaine public ou privé (sauf lieux de production).
Attention, cette pratique doit impérativement être mise en oeuvre par un professionnel agréé, et uniquement appliquée sur palmiers dans les zones contaminées (100 mètres autour des foyers déclarés).
– Stratégie n°4 (nouveauté 2014) : Faire traiter par injection et par un prestataire de service agréé avec un produit à base d'emacmectine benzoate.

>> EN CURATIF : après avoir déclaré le foyer, il convient de s’adresser à un professionnel agréé par le SRAL (liste disponible sur le site internet du SRAL), qui proposera des solutions adaptées à l’importance de l’attaque.

LE PAPILLON PAYSANDISIA ARCGON,
REDOUTABLE MAIS MOINS ROBUSTE

CE QUE VOUS POUVEZ FAIRE :
>> EN PREVENTIF ET CURATIF :
– Traiter le cœur des palmiers une fois par mois, d’avril à octobre, avec un bio-insecticide à base de nématodes entomopathogènes de type Steinernema carpocapsae en vente libre dans les jardineries spécialisées (sauf en juillet et août où seuls les traitements chimiques sont efficaces).
– Faire traiter par un prestataire de service agrémenté pour l'application de produits phytopharmaceutiques avec un insecticide à base de spinosad aux doses homologuées, soit 2 interventions entre juin et septembre.

Plaquette d'information à consulter et/ou télécharger

Télécharger la fiche de signalement